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Le blog d'oré
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16 octobre 2007

Nobody's perfect

Je reviens un petit peu sur l'"incident" d'hier parce que vous vous doutez bien que ça me travaille quand même un peu et puis hier j'ai peut être écris tout ce que je ressentais un peu en vrac au moment où la pression retombait et où je prenais conscience de la gravité de la situation, paniquant un peu à retardement.

Aujourd'hui avec un peu de recul et après avoir maintes fois repassé l'épisode dans ma tête je dois dire que quand même, malgré tout:

- certes je n'ai pas sauté dans l'eau alors que ça aurait sans doute été le 1er réflexe de la plupart des personnes normalement constituées, mais je pense avoir réagi de façon moins impulsive et plus réfléchi que je ne l'ai pensé sur le coup. A savoir que bien que j'ai choisi de rester sur le bord (parce qu'en réalité j'y ai pensé à sauter) pour éviter d'effrayer plus encore les enfants (bah oui la maîtresse qui saute à l'eau toute habillée c'est forcement signe de noyade!!), je ne suis pas non plus restée inactive, voir inefficace. Depuis le bord je les ai rassuré, et calmé, du moins c'est ce que j'ai tenté de faire, et ils ont tous réussi à regagner le bord par eux même ce qui m'a semblé très important et qui à peut être participé au fait qu'ils soient tous très vite retourné dans l'eau et qu'ils n'en garderont certainement aucune séquelle.

- enfin j'ai réussi à les calmer et à dédramatiser au maximum l'incident en leur rappelant qu'ils n'avaient rien à craindre étant donné qu'ils avaient tous des boués (dont pour certain elles ne servaient strictement à rien parce qu'elles étaient bien insuffisantes pour un enfant non nageur mais ça je ne l'ai appris qu'aujourd'hui) et que "boire la tasse" faisait en quelque sorte partie du jeu lorsqu'on apprend à nager. Et enfin, parfaite cohérence dans mes propose, que de toutes façons si ça avait vraiment été grave j'étais là et j'aurai sauté pour aller les chercher. Ceci étant je pense sincèrement évidemment que je l'aurai fait. Hier j'ai eu l'impression de ne pas avoir eu la bonne réaction en n'ayant pas sauté immédiatement parce u'a chaque fois que je racontais l'incident à quelqu'un il me répondait systématiquement "et tu as sauté dans l'eau?", même chose aujourd'hui d'ailleurs, et évidemment , sur de moi comme je le suis j'ai cru avoir fait une erreur de jugement, mais en y réfléchissant bien, et avec un peu de recul sur ce qui s'est passé, je pense tout à fait le contraire aujourd'hui, je pense que (et la suite m'a donné raison) la situation ne le nécessitait pas mais que si ça avait été le cas, j'aurai sans doute su l'évaluer et agi en conséquence.

Donc fini de me lamenter sur mon sort, je sors finalement rassurée par cette épreuve et bien que j'appréhende quand même un peu les séances à venir, vu que j'ai quand même réussi à assurer ma séance les 30 minutes consécutives à l'incident, il n'y a pas de raison que je n'y arrive pas les fois prochaine. Et puis voilà, essayer toujours de prévoir l'imprévisible afin de ne pas se trouver totalement dépourvu quand ça arrive... 

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Commentaires
G
Toujours et essentiel.<br /> Notre travail est plus dans le bilan que dans la préparation et cette gestion de "l'imprévu" rentrera naturellement dans ta prochaine préparation de classe.<br /> Plus on se "critique", "s'introspecte", "s'auto-analyse" et plus on domine et les sujets et soi-même.<br /> C'est cet apprentissage du bilan qui est promordial. Il est, avec quelques techniques, uniquement personnel.<br /> Allez hop!!
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