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Le blog d'oré
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17 avril 2007

"Il y a une jouissance dans les ruptures, si on ne se laisse pas prendre par la pitié. "

Sans_titreet voilà, cette fois ci c'est vraiment fini.

En rentrant de Paris, l'idée de me retrouver à nouveau dans le même lit que LUI me fut insupportable alors j'ai décidé qu'il était temps de me lancer. Dés mercredi soir j'aurai voulu lui dire. J'avais prévu d'attendre que les enfants soient couchés pour lui annoncer, mais rien ne se passe jamais comme on l'avait prévu! IL est allé se coucher avec les enfants dans notre lit. Mince! Mais j'étais décidé, dans ma tête le chemin avait été tracé et je ne voulais plus reculer alors dés le lendemain midi je lui ai annoncé que je le quittais. Il a ri. Il est parti.

Ce soir là j'avais théâtre alors avant de partir je lui ai dit qu'aprés le théâtre je ne rentrerai pas à la maison, que je resterai dormir chez mes grand parents. Là sa réaction fut nettement plus violente, il m'a empêché d'approcher notre fille pour l'embrasser et a levé son poing vers moi.

Une fois parti il m'a rappelé pour que je revienne, pour discuter, et je suis revenu. Là il m'a fait toutes les promesses possibles et imaginables, tout allait changer. Le lendemain matin pour être sur que je ne parte pas il a pris les clefs de chez mes grand parents.L 'après midi je mettais les enfants dans la voiture et je partais.

J'ai passé 2 jours de doutes: ai je bien fait? Était ce vraiment la seule solution? Peut il vraiment changer? A l'heure où j'écris il vient encore de m'appeler suppliant et mes doutes reviennent. Pourtant je sais, je sais qu'il ne changera jamais , que personne ne change!

Je pense que je vais en rester là pour aujourd'hui et que je vous raconterai la suite demain parce que là j'ai hâte de rentrer pour retrouver mes bébés qui m'attendent.

que c'est dur une séparation...

(Suite)

bon me voilà de retour alors je m'en vais vous raconter la suite de cette intrigante histoire (oui bon je vous l'accorde pour l'intrigue c'est pas top, vous connaissez déjà la fin mais bon..)

Donc j'en étais resté à vendredi: mon départ un peu précipité de la maison. Aprés mainte tergiversation je suis finalement allée me réfugier chez ma tante, à une soixantaine de km de là. J'y suis resté tout juste 24h et je suis rentrée, il était prévu que ma belle mère garde les enfants le samedi soir, ça leur faisait plaisir, j'ai préféré maintenir . Mais du coup samedi soir je me suis retrouvée toute seule, sans savoir où aller! Alors j'ai erré seule de longues heures dans la voiture et puis, vers 1h du matin, harassées par la fatigue, j'ai fini par rentrer chez mes grand parents, le coeur battant par l'angoisse de l'y trouver m'attendant.

Pas de voiture, pas de lumière, c'est bon signe. La porte semble correctement fermée. Il n'est pas là. Je me dépêche de tout fermer à double, à triple tour. Sur la porte dont il a la clef, je ferme en plus de l'intérieur avec le verrou et enfin: je respire et vais me coucher paisiblement.

Le lendemain matin, 11h, reposée par une à peu prés bonne nuit de sommeil réparateur, je me lève. Mais en descendant au 1er étage je découvre, étalé sur le palier une dizaine de roses. Pas noires les roses, orange, plutôt jolies, là n'était pas la question, mais ça voulait dire qu'il était venu. Ça voulait dire qu'il était entré ou qu'il avait toujours été là, tapi dans un coin. Mon coeur battait à 100 à l'heure. Était il encore là, était il reparti? Je suis remontée m'habiller et suis descendu: il était là, allongé sur le canapé du salon, dans le noir absolu, les volets tirés, me regardant fixement descendre les escaliers. Je ne lui ai pas parlé, je n'ai rien dit, j'ai pris mes clefs et j'ai foncé: j'ai pris ma voiture et je suis partie.Certes on peut déduire du fait que ce soit des roses et non un poiignard ou mon chat mort qui ait été étallé sur le sol que c'était un message de paix et qu'à priori il ne venait pas pour me faire du mal mais c'est la situation que j'ai trouvé angoissante, le fait de rentré comme ça chez les gens sans y avoir été invité, de rester caché dans le noir en attendant que l'autre descende, je trouvais que ça faisait un peu mauvais téléfilm de M6 ou je sais pas un peu les premières minutes  des "Dessous de Palm Beach" (oui je sais j'ai de grandes références moi!). Non mais c'est peut être moi, je suis pas trés courageuse comme fille, plutôt une flippette même. Vous auriez réagi comment vous? Vous n'auriez pas eu peur? Vous ne trouver pas cette situation plutôt malsaine ? Non parce que ma grand mère elle a trouvé ça "gentil" alors je m'interroge.

En réalité il était rentré par une fenêtre que mes grand parents laissent toujours entrebâillée pour les chats, évidement je l'ignorais,mais lui pas!

A nouveau j'ai erré sur les routes sans but, jusqu'à l'heure de récupérer mes enfants et puis ce soir là heureusement mes grand parents sont rentrés.

Depuis ça va un peu mieux. Certes il m'appelle plusieurs fois par jour pour me dire combien il regrette tout ce qui s'est passé , combien il va changer et combien il voudrait que je revienne mais pour le moment je tiens le coup. L a plupart du temps je refuse de prendre ses appels parce que je refuse de prendre à ma charge son malheur et ses larmes. Moi aussi j'ai pleurer, moi aussi j'ai été malheureuse et lui il s'en foutait alors aujourd'hui il est hors de question que je me culpabilise! Cette culpabilité je n'en veux pas, je la refuse, et tant pis si je passe pour une sans coeur! Ce n'est pas moi qui est tout gâché! Et quand je suis seule, que je n'ai pas à me soucier de sa tristesse, je suis soulagée, de cette décsion, d'avoir réussi à le faire, réussi à sauter, malgré la peur, malgré les doutes et je suis fière aussi. Alors non je ne veux pas me laisser prendre par la pitié, lui n'a pas eu pitié de moi et pourtant, à le croire, il m'aimait! Je ne veux que la jouissance, pas la pitié. 

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Commentaires
G
Je suis fière de toi !! Tiens le coup tu es sur la bonne voie ! Bientôt tout ira mieux :)
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